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Septembre 2013 (Espagne)

Nous sommes partis le dimanche 15 septembre de Port Saint Louis du Rhône vers les 19h00 en direction de Barcelone. On s'attendait à des conditions difficiles car le Golfe du Lion est réputé pour ça.... ben on a eu droit à un véritable baptême du feu: force 6 à 7, dont une heure à 34 noeuds de vent..... Sashi fendait les flots (pointe à 10.1 noeuds) comme un cheval emballé malgré la trinqette et les 3 ris..... Mais on se sentait en sécurité. Les filles que nous avions initialement installé Ã  dormir dans leur cabine on vite rejoint le parquet du carré (le point bas et central du bateau), et ont dormi là paisiblement (enfin avec une bassine pour Lola au cas où) toute la nuit, pendant que Yann menait le bateau de main de maître. Finalement vers 2h00 du matin, je (Gabrielle) suis sortie barrer un peu. Quelle expérience! Vers 11h00 du matin, nous nous sommes quand même rabattus sur le port de Roses au nord de l'Espagne car on avait besoin de dormir! Depuis on passe quelques jours là à bricoler les derniers "aménagements voyage" (aération pour la baille à voile, crochets pour bloquer les portes ouvertes en navigation, panneaux solaires supplémentaires...).

Après un saut de puce vers Sa Tuna (juste après le Cap sa Sal), traversée de 21 heures pour Minorque. Nous sommes arrivés à 6h00 du mat dans la petite crique déserte de Cala Torta (juste à l'Ouest du Cap de Cavalleria) et y avons posé l'ancre avec délice.

Puis mouillage à Fornells le 25 septembre.

Première lessive.

Mais tout cela ne serait pas possible sans mon Billy-ze-cap'tain.... geek à ses heures:

8 octobre 2013

C'est beaucoup plus compliqué que prévu de mettre à jour ce site. Il faut être dans un port, il faut que le port ait une connexion Wifi, et surtout, il faut que la connexion Wifi soit rapide.... Ceci explique que je (Gabrielle) n'ai pas pu modifier notre site aussi souvent qu'espéré.

En vrac: 

  • A Minorque, la poissonière nous a dit que "rojada de marrajo", c'était un peu comme du thon. On a réalisé plus tard qu'on avait mangé des darnes de requin mako !!!

  • On navigue beaucoup beaucoup en ce moment, avec des étapes de 40 à 70 miles.... ce qui fait de longues journées en mer. On se réjouit plus tard dans le voyage d'avoir des étapes plus courtes, nous permettant de plus profiter de la vie à terre.

  • On passe pas mal de temps encore à bricoler, réparer, recoller... On espère que ça se calmera.

  • Les filles (surtout Lola) débordent d'idées de jeux plus extraordinaires les unes que les autres: cabanes faites de draps, serviettes de bains et paréos tendus dans les cabines, confection d'habits en sopalin pour les peluches, scènes du film "Titanic" jouées avec les playmobils ("oh mais Jack, je ne sais pas danser...!" "Moi non plus Rose, mais laissez vous aller"...), Lola nous demande de poser pour nous dessiner, Lola fait l'école à Sophie (cours d'allemand qu'elle a reçu l'année passée de son prof de classe et qu'elle refait à sa soeur).... 

  • Nous nous sommes retrouvés "seuls au monde" dans une petite anse de Cabrera (au sud de Majorque) pour une nuit... Magnifique.

  • Trois dauphins nous ont accompagnés au large de Minorque, mais juste pour 30 secondes. Sophie ne les a pas vus et était désespérée.

  • On a détesté la ville d'Ibiza sale, frimeuse et bruyante. Avec une marina hors de prix (65 euros la nuit, et encore on avait fui l'autre marina qui demandait 100 euros la nuit) et avec des remous violents dûs au trafic de cargots/paquebots.

  • Depuis environ 3 jours, on est tellement bien amarinés que l'on peut faire l'école à l'intérieur du bateau même quand on navigue et qu'il y a de grosses vagues (même pas mal au coeur!).

  • On s'est retrouvés au milieu d'une régate au large de Calpe. Tous les régatiers se débataient avec leurs spis alors qu'il y avait vraiment beacoup de vent. Nous on allait déjà à fond avec notre GV et notre gènois en ciseau. On a éclaté de rire lorsqu'on a vu les régatiers affaler leurs spis l'un après l'autre, et mettre leurs voiles en ciseaux comme nous!

  • On a cherché Ã  s'abriter dans le port de Carboneros pourtant répertorié comme "vrai port/mouillage" sur notre carte. On aurait dû se méfier du nom. Il s'agissait en fait d'un port qui reçoit apparament d'énormes cargots chargés de charbon qui est transformé en électricité dans un énorme "générateur". Les quais étaient haut de 3 mètres.... et on imaginait un cargot nous y écrasant au milieu de la nuit. On a préféré filer et se réfugier dans une crique (la plus abritée de la région), mais on a roulé toute la nuit.

  • On a fait une pointe de vitesse à 12,2 noeuds en surf sur une vague aujourd'hui. Grisant.

 

 

Villajoyosa-Alcocó (un peu au Nord d'Alicante).

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